Un jour, je serai belle. Je le sens. Le turquoise m'envahira et je serai bien.
En attendant je m'abandonne avec Mon A.mour littéraire.
"Vous qui volez là-bas, légères hirondelles,
Dites-moi, dites-moi, pourquoi vais-je mourir
Oh! l'affreux suicide ! oh ! si j'avais des ailes,
Par ce beau ciel si pur je voudrais les ouvrir !
Dites-moi, terre et cieux, qu'est-ce donc que l'aurore ?
Qu'importe un jour de plus à ce vieil univers ?
Dites-moi, verts gazons, dites-moi, sombres mers,
Quand des feux du matin l'horizon se colore,
Si vous n'éprouvez rien, qu'avez-vous donc en vous
Qui fait bondir le cœur et fléchir les genoux ?
Ô terre! à ton soleil qui donc t'a fiancée ?
Que chantent tes oiseaux? que pleure la rosée ?
Pourquoi de tes amours viens-tu m'entretenir ?
Que me voulez-vous tous, à moi qui vais mourir ?"
Dites-moi, dites-moi, pourquoi vais-je mourir
Oh! l'affreux suicide ! oh ! si j'avais des ailes,
Par ce beau ciel si pur je voudrais les ouvrir !
Dites-moi, terre et cieux, qu'est-ce donc que l'aurore ?
Qu'importe un jour de plus à ce vieil univers ?
Dites-moi, verts gazons, dites-moi, sombres mers,
Quand des feux du matin l'horizon se colore,
Si vous n'éprouvez rien, qu'avez-vous donc en vous
Qui fait bondir le cœur et fléchir les genoux ?
Ô terre! à ton soleil qui donc t'a fiancée ?
Que chantent tes oiseaux? que pleure la rosée ?
Pourquoi de tes amours viens-tu m'entretenir ?
Que me voulez-vous tous, à moi qui vais mourir ?"
Alfred de Musset, Rolla.
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