vendredi 27 juin 2014

Un jour je sortirai de ma pénombre.


Et j'use à outrance de mon mauvais oeil, 
Pour user à outrance de ton corps.
Pour t'user jusqu'à ce que mort s'en suive,
Après des milliards d'heures de tortures.
Corps contre corps,
la peau à vif.

mercredi 18 juin 2014

Une fusion, la jeune fille aux fleurs.
Devenir une hybride.
Femme/Plante.
Devenir Poison Ivy.
Et vous tuer tous.
Être la plus séduisante et la plus délectable des plantes.
Mais aussi la plus toxique, la plus meurtrière.
Un baiser qui conduirait à la mort la plus lente et la plus infâme.
OU
La définition même de la passion.




jeudi 3 avril 2014


Mes engrenages sont complètements rouillés
Mon "tic-tac" est saccadé.
Mon mécanisme me broie les aiguilles.
T-t-tic T-t-tac.
Rien ne va plus.
T-t-tic T-t-tac.
"C'est la panique mécanique de mon coeur"


Photos de Cecile.

samedi 29 mars 2014

Je veux gerber mes tripes,
Bouillir ma chair,
Tisser ma peau, 
Filer mes cheveux, 
Briser mes os, 
Arracher mes ongles,
Réduire mes yeux (avec du balsamique),
Péter mon nez (pour ne plus ressembler à un toucan).

Arrêter tout.
De vivre.
D'aimer.
De dés-aimer.
De rire.
De ne pas pleurer.
De m'étouffer.
De t'étouffer.
De suffoquer.
De respirer.
De m'écouter.
De penser.
ARRETER


Et j'aimerai tant être mince.
Et être belle.
Etre quelqu'un.
Mais ça n'arrivera pas.
Parce que je n'ai rien.
Rien d'exceptionnel.
Je suis ce mouton,
Que j'essaye de fuir,
E détruisant mes cheveux 
Qui n'ont rien demandés.
Pourquoi je m'acharne ?
Si je doit n'être que néant.
Pourquoi devrais-je me battre ?
Si je dois n'être que du vide.

Et mon ventre qui se suicide.
Et mon coeur que je tue.
Et mon corps complètement meurtri.

Je ne veux plus me poser de questions,
Dont je ne peux plus entendre les réponses.
Et je bois.
Et je m'oublie.
Et tout va mieux.
Jusqu'au lendemain.
Cercle vicieux.




Et c'est dans ces moments d’inattentions que je divague. Que je me perd.

samedi 7 décembre 2013

A ne pas comprendre de travers.


Souvent, j'y pense et puis j'oublie.
Ouais, je repense, à toi, à moi, à un nous qui n'a jamais existé.
Qui s'est construit en toi telle une utopie étrange.
Qui s'est créé en moi, trop tard ou jamais vraiment.
On s'y voyait, on s'y croyait main dans la main.
Chacun chez l'autre, l'un en l'autre.
On a vécu une idylle éphémère.



lundi 28 octobre 2013

Ce soir, j'ai vu ce film, Le coeur des hommes 3, et ça peut paraître un peu con, mais il m'a touché.
Et ce qui m'a touché n'est pas ce qu'on pourrait croire, non.
C'est cette gamine, qui m'a touchée.
Toute cette pression qu'elle peut porter, sur ses pauvres épaules. 
Ce qui m'a déçue, c'est que ça s'arrange pour elle.
Et moi, ça ne s'arrangera jamais, parce que tu n'es qu'un pauvre con.
Qui a voulu me gâcher la vie parce que rien que ma présence, porte atteinte à ton ego.
C'est tout con, c'est pas comme si c'était quelque chose d'important.
Je veux dire de réellement important, c'est pas comme si je crevais de faim,
Ou que j'avais une maladie incurable.
Mais t'es un peu ma petite tumeur bénigne, qui me pousse vers les abysses.
Ton ego contre ma sincérité, et ta jalousie qui épouse ta haine.

Tout est différent, Spider-man s'est transformé en Bouffon vert.
(Photo qui n'a rien à voir, mais elle sert à vous dire que j'ai une nouvelle page photo :Pénètre mon diaphragme)

mercredi 11 septembre 2013

Un mélange étrange et perturbant de sonorités se mêlent dans mon esprit.
Des noeuds dans le ventre, des tonnes de trous dans l'âme

                                                                                   


Mon corps : Amas de graisse, vergetures et gerçures.
Comédons, cicatrices.
Immondice.
C'est avec une boule au ventre que je m’apprête à vivre une nouvelle vie.
Sans toi, ô mon amour.
Ma plus belle.
La seule.
L'unique.
Celle qui me fait hurler autant que je l'aime.
Calamity.

ILOVEYOUMORETHANCOOKIES.